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3 SÉRIES SOUS-CÔTÉES

Dernière mise à jour : 7 mars 2019

Comme vous avez surement dû le comprendre, je passe beaucoup de temps devant mon écran. Et comme YouTube m'ennuie un peu (et que je paye un abonnement Netflix), je binge watch (comme disent les jeunes) et j'engloutis des séries à la chaîne.

Bien entendu, je ne suis jamais contente et je ne me retrouve pas dans les Riverdale ou autres Orange is the new black. Voilà donc 3 séries qui mériteraient qu'on parle plus d'elles.


Captive


Captive est une série américano-canadienne de 6 épisodes. Elle est adaptée d'un roman de Margaret Atwood. C'est donc un série oneshot : l'histoire se termine à la fin de la série. Elle raconte l'histoire de Grace Marks, servante (décidément, M. Atwood est fan de servante : elle a écrit La servante écarlate, aussi adapté en série) condamnée à mort pour avoir tué son maître et de sa gouvernante. Simon Jordan, une sorte de psychanalyste, tente de comprendre si la jeune fille est innocente ou coupable, folle ou saine afin de décider si elle sera graciée.

En dehors du fait que j'aime particulièrement les séries oneshot qui ne s'éternisent pas sur de (trop nombreuses) saisons, l'histoire nous plonge dans le Canada du XIXe siècle et entre le quotidien des immigrés installés sur le nouveau continent et une époque où le traitement des femmes est particulièrement effrayant. Les aventures de Grace sont dépeintes avec un certain réalisme (logique puisque le roman est inspiré de faits réels) et on suit une étrange enquête, racontée par la principale suspecte. Les personnages sont complexes, le réalisation soignée et le visage d'ange de Sarah Gadon renforce son jeu d'actrice. On passe de la tendresse au frissons et la tension est palpable jusqu'à la fin.




La colline aux lapins


La colline aux lapins est une série britannique adaptée d'un roman de Richard Adams de 1972. On nous raconte l'histoire en images de synthèse d'un groupe de lapins sauvages, dont deux frères Fiver et Hazel, contraint de fuir leur terriers face à un terrible pressentiment. Leur périple va les diviser, rassembler et leur faire traverser une grande aventure et de nombreux dangers.

Je dois avouer que j'ai cliqué au hasard sur la miniature. Je voulais regarder une série pas trop compliquée et gentillette. Autant vous dire que j'ai été bien surprise. Dès l'introduction, le ton est donné : une tension constante, le danger pouvant surgir à tout moment et le doute qui semble planer sans arrêt au dessus de notre groupe de lapins. L'animation est bien gérée et le doublage des lapins est très réussi. Dans cette série, on ne lésine pas sur la violence. Les personnages ont des doutes, se méfient les uns des autres, se révoltent... C'est dans un climat rempli de pluie et de suspense que se déroule ce voyage. Moi qui m'attendais à un dessin-animé enfantin, j'ai dévoré la série qui m'a rappelé les romans de Erin Hunter que j'avais lus ado, notamment La guerre des clans. On prête une volonté, une religion et une forme d'humanité à ces animaux tout en conservant leur instinct pour raconter une histoire de survie sentimentale.




Case


Case est une série islandaise et je vous préviens tout de suite, elle est plutôt violente. On suit l'histoire d'un avocat et d'une lieutenante de police enquêtant sur le suicide présumé d'une jeune ballerine de bonne famille.

C'est dans une ambiance très sombre qu'avance l'enquête et que différents secrets se dévoilent. Le récit est brut et les images parfois crues, le tout dans une atmosphère toxique et une angoisse omniprésente. Les personnages sont très complexes et le scénario sophistiqué. On s'attache peu à peu aux personnages qui semblent détestables et on se surprend à accepter leurs erreurs. Les acteurs nous font parfaitement entrer dans leur univers, notamment les 3 principaux : Steinunn Ólína Þorsteinsdóttir, Magnús Jónsson et Birna Rún Eiríksdóttir (vous êtes bien avancés, hein ?). Comme il est difficile de parler de cette série sans la spoiler, je vous la conseillerais si vous avez aimé The Killing, Millenium et Broadchurch.




Est-ce que je dois préciser que j'ai commencé ces séries en 2019 ? Oui, ma vie se résume à la recherche désespérée de nouvelles choses à regarder.

Donc si jamais vous avez d'autres séries sous-côtées, je les veux bien...



(Photo by Kent Kanouse)

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